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L’impact socioéconomique des politiques de préservation de la biodiversité

La préservation de la biodiversité peut-elle se traduire par une activité économique nouvelle ?

outarde canepetiere

Nos sociétés bénéficient de diverses fonctions assurées par notre patrimoine commun, la biodiversité. Ces fonctions ou services écosystémiques, tels que l’épuration de l’eau, de l’air, le stockage du carbone, les activités touristiques, etc., doivent être intégrées dans notre fonctionnement économique actuel.
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) préconise dans son rapport d’utiliser les propriétés protectrices des écosystèmes dans le secteur agricole : la permaculture, par exemple, privilégie une gestion durable des systèmes agricoles.
Ainsi, le rapport Delannoy se concentre sur les opportunités de création d’emploi favorisées par une bonne gestion de la diversité biologique.
Jean-Marc Callois explique que le bon fonctionnement des écosystèmes peut conditionner la création d’emploi : les entreprises qui utilisent des techniques de restauration écologique, les bureaux d’études ou encore les opérateurs de tourisme vert sont incitées à intégrer la valorisation de la biodiversité dans leur politique de développement ou d’image de marque.

La compensation, complexe mettre en œuvre, est souvent perçue comme une contrainte pour les collectivités locales, les agriculteurs (perte de l’espace agricole) et les maitres d’ouvrages. Or la mise en œuvre de mesures compensatoires peut devenir un potentiel important pour la création d’emplois en liant l’économie et l’écologie par l’optimisation de retombées positives locales car toute activité économique est conditionnée par la biodiversité.